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Notes d'Itinérances
21 mai 2014

Cuba, oriente (17/34). Adios camelos, bienvenue aux bétaillères.

Disparition des camelos au profit des bus et des camions - Le vélo "side-car" d'Holguín

 

 

Depuis 2008, les transports urbains de La Havane semblent s’être encore améliorés. Les bus chinois Yu Tong sont présents partout, sous tous les formats, petits, grands, articulés, grand tourisme. Les vieux « camelos » ont été exilés, envoyés en milieu rural.

 

Dans toutes les grandes villes, les services de transport semblent s’être développés par l’adaptation de camions, souvent d’anciennes marques américaines, en plaçant une cabine sur le châssis. L’aménagement de la cabine semble être des plus sommaires et, à l’intérieur, elle comporte généralement deux longs bancs de chaque côté. A l’arrière ou sur le côté, un escalier, souvent assez pentu, permet de descendre de la plateforme.

 

Ces « bus » sont la propriété de particuliers qui doivent demander une concession de transport urbain pour effectuer ce service. Ils arborent fièrement le nom du propriétaire sur les portes du camion, précisant « Transpórtales privada » ou « Porteador privado » ou encore « Transpórtales particular » accompagné de leur numéro de licence.

 

Depuis la crise économique des années 1990, Cuba souffre d'un déficit grave en moyens de transport. Si l'attribution de licences de transport à des personnes privées avait été approuvée pour le transport de passagers et de marchandises, cette démarche avait été suspendue par Fidel Castro en 1999. Face aux besoins de la population, le gouvernement de Raùl Castro a rouvert, en 2009, le processus de dépôt de demandes de licences pour le transport privé de marchandises et de passagers et les effets en sont aujourd’hui parfaitement visibles.

 

Le processus apparait toutefois beaucoup plus développé pour le transport des personnes que des marchandises. En conséquence, c’est autant de camions qui ne peuvent participer au transport des marchandises, notamment des produits agricoles et alimentaires, lesquels continuent à devoir être produits et consommés sur place faute de moyens de transport.

 

Si nous avions déjà pu observer les « bicy-taxis », un tricycle avec deux sièges arrières pour les passagers, les habitants de Holguín ont développé un concept un peu différent, celui du « side-vélo » ( ! ). A une bicyclette est soudée, sur le côté droit, une plateforme munie d’une roue et sur laquelle est placé un fauteuil. Le tout est agrémenté d’un parasol qui protège des ardeurs du soleil cubain à la fois le passager et le chauffeur. Avantage de la formule : une grande facilité d’accès et un siège confortable pour le client, un investissement réduit pour le propriétaire du fait de la simplicité de fabrication puisque ni le système de guidage, ni celui de la transmission ne sont modifiés. Inconvénient - ou avantage ? – on ne transporte qu’une seule personne à la fois.

 

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