Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Notes d'Itinérances
2 novembre 2019

Campo Marzio - Entre Corso et Tibre (1/20). Un lieu d’entraînement des soldats romains qui s’urbanise au Moyen-Âge.

Porta et Piazza del Popolo – Obélisque Flaminio et fontaines - Trident - Santa Maria del Popolo – Santa Maria dei Miracoli et Santa Maria di Montesanto – Corso et maison de Goethe – Ara Pacis et Piazza Augusto Imperator – San Carlo al Corso – Palais Ruspoli – Palais Borghèse – Vicolo del divino amore – Via et Sant Antonio dei Portoghesi – Sant’Agostino - Santa Maria in Campo Marzio – Via Campo Marzio

 

 

Au temps de la République romaine le Champ de Mars était un vaste espace, plat, inondable, situé dans la boucle du Tibre, qui s’étendait du Capitole à l’enceinte Servienne, du Tibre au Quirinal. Il correspond à plusieurs des quartiers actuels de Rome : Colonna, Campo Marzio, Ponte, Parione, Regola et Sant’Eustachio. A cette époque il servait essentiellement aux exercices et revues militaires ainsi qu’aux fêtes des victoires.

 

Sous Auguste, l’espace situé entre la via Lata (actuelle via del Corso) et le Tibre, au delà de l’enceinte servienne, fut utilisé pour édifier le mausolée d’Auguste, l’horologium Augusti, un gigantesque cadran solaire tracé au sol dont l’obélisque actuellement sur la place du Montecitorio servait alors de gnomon, ainsi que l’Ara Pacis, un autel de la Paix dédié aux victoires romaines. Ils constituent toujours les trois monuments de la Rome antique présents dans cette partie du rione Campo Marzio. 

 

« La Rome moderne occupe le Champ de Mars des anciens ; c’est là que Caton et César venaient se livrer aux exercices gymnastiques, nécessaires au général comme au soldat, avant l’invention de la poudre »[1].

 

Au Moyen-âge, après les grandes invasions, guerres et épidémies, la population de Rome se réduisit comme peau de chagrin, les aqueducs ne fonctionnant plus, les habitants s’installèrent plutôt aux bords du Tibre, d’autant que l’activité commerciale et artisanale se rapprochait également du fleuve malgré les risques fréquents d’inondation. En 1518, l’ouverture de la via Leonina (actuellement via di Ripetta), suite à la demande de Léon X Médicis (1513 / 1521) souligne le renouveau général du quartier. 

 

En 1704, en face de l’église Saint-Roch, est inauguré le port de Ripetta dont les quais ont été construits avec des pierres tombées d’un arc du Colisée en 1703. Il servait au transport du bois, du blé, de l’huile et des produits de consommation des habitants de la ville.

 

Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 989 802
Promenades dans Rome